PENSÉES DU JOUR


Qu’est-ce que la Naturopathie !


Certains pensent que la naturopathie se résume à trois ou quatre crudités dans l’assiette et des repas frugaux... d’autres que les naturopathes vivent nus dans une secte... d’autres encore l’associent à l’ambiance «fromage de chèvre» des années soixante... Il est temps de reconsidérer la naturopathie et de la positionner à la fois dans un savoir-faire sérieux et très ancien, mais aussi dans un contexte contemporain, car elle correspond à un vrai besoin de la société actuelle.

 

Il est temps de reconsidérer la Naturopathie et de la positionner à la fois dans un savoir faire sérieux et très ancien (traditionnel), mais aussi dans un contexte contemporain, car elle correspond à un vraie besoin actuelle de l’être humain et de son environnement.

 

En effet, la Naturopathie n’est pas une connaissance et une science d’aujourd’hui. Les grecs, les romains, les égyptiens … utilisaient déjà l’eau pour les bains, la purification du corps .., le sport pour leur bien être, les onguents, les jeunes et avaient une excellente connaissance de l’homme dans sa globalité pour savoir le conservé en pleine santé. L’homme pouvait jouir ainsi pleinement de toutes ses capacités. Nous n’inventons rien, nous avons juste oublié ce que nos aïeux réalisaient avec beaucoup de bon sens, appliquaient avec sagesse.

 

Le mot « Naturopathie » vient du grec « PATHEIN » se qui signifie « ressentir » et du latin « NATURA » « la Nature » (ce que je vis, en relation avec les bienfaits que m’apporte la Nature)  :  c’est l’art de retrouver, renforcer et d’entretenir sa santé, son « Bien-être » par des moyens naturels.

 

 

Le Naturopathe n’est ni guérisseur, ni médecin mais un éducateur de santé. La Naturopathie est un art de vivre et est basée sur une quadruple hygiène de vie (alimentaire, physique, psychique et émotionnelle).

 

 

"Chez les Sumériens, le thérapeute devait aider son patient à pouvoir répondre à tout instant à la question que lui poserait son ange gardien au moment de sa mort, au nom de l'Absolu : « Qu'as-tu fait de ma gloire ? » Celui qui ne peut pas répondre ne passe pas le seuil ! Autrement dit : avons-nous transformé les ténèbres rencontrées en nous-même et autour de nous en plus de compassion, en plus d'amour, en tendresse, en écoute, en pardon, en tolérance, en joie ? À Sumer, le mot maladie n'existe pas, on dit : enténèbrement. Tomber malade, c'est perdre la « lumière de gloire ». Et guérir (symbolisé par l'idéogramme du serpent), c'est traverser les épreuves, acquérir une nouvelle force grâce à la maladie. Nous ne sommes pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais peut-être pour apprendre à franchir des ponts, des épreuves, et à transformer, chacun à sa manière unique, l'obscurité en lumière."

 

 

"Des tablettes sumériennes nous parlent de « réveiller le secret du cœur ». Telle est la tâche du thérapeute : pas seulement soulager un mal de tête ou une diarrhée, mais relier son patient à son enracinement dans l'invisible, au secret de son être. Dans le cœur éveillé, dans un commencement, un état auroral. Ce n'est pas spectaculaire, on constate une pacification : « Je ne tombe plus dans la victimisation », ou « J'aime mieux mes enfants », ou « J'ai décidé de chercher un nouveau travail », ou « Je réponds à des besoins en moi, auxquels je n'avais jamais accordé d'espace, danser, ou peindre, ou partir en randonnée, avant j'étais trop accaparé par mon travail, ma famille, mes soucis. Soigner, c'est donc beaucoup plus mystérieux et plus fort et plus exigeant que de juste vouloir rétablir une situation confortable. Si l'on reçoit une épreuve, c'est pour évoluer, pour grandir, se transformer, voir plus grand, plus large, plus profond, c'est pour renouveler tout de l'intérieur, avec plus d'amour, plus de patience, plus de force. Aujourd'hui, on cherche peut-être trop une efficacité à courte durée. Alors qu'il peut s'avérer excellent d'entrer en soi grâce à une grippe, à une fracture, ou à un autre trouble. Me sentir petit, me retrouver dans ce « vide médian » entre l'ancienne situation et une situation future, peut m'aider à voir mon devenir à partir de ce secret infini que je porte, innommé et innommable, inaudible, imperceptible, et pourtant extrêmement dense, intense, impérieux en chacun de nous, comme une mise à l'impératif de l'être, une exhortation à se mettre debout !"

 

 

"Y a-t-il de pire calamité que de ne jamais se remettre en question ? Justement, selon la médecine sumérienne, la santé se repère à trois critères : avoir le don de remercier (pour tout ce qui nous arrive), le don de pardonner, et être joyeux."

 

"La cause de la maladie est principalement le non-pardon à soi-même ou à quelqu'un d'autre. Le patient devait examiner ce qui l'empêchait de pardonner. Après quoi, on en venait à décrire son trouble, ses symptômes. Il fallait replacer son histoire personnelle dans une méta-histoire, symbolique, mythique, ce qui a opéré une délivrance. Et le thérapeute lui indiquait comment soigner sa santé, en visant les trois critères dont nous venons de parler. Etre responsable, autant que possible, de sa santé, par respect à son entourage peut être un acte de bienveillance. C'est pourquoi, dans toutes les médecines sacrées, qu'elles soient sumérienne, égyptienne, ayurvédique, chinoise, etc, il est conseillé un suivi, particulièrement aux changements de saison, aux équinoxes et aux solstices, et pour chacun le jour de son anniversaire. Pour célébrer et nourrir le Nouveau qui se prépare. Pour transformer l'épreuve en « berceau de la joie ». La science occidentale petit à petit a saucissonné l'homme, en de nombreuses spécialités : psychologie, biologie, émotions... avec une impuissance à rassembler les fleurs en un bouquet, on y perd le fil. Même dire que nous sommes un triangle « corps-âme-esprit » apparaîtrait trop schématique et réductif pour des Sumériens ou des Chinois."

 

 Extraits de "La maladie permet de se ressourcer"

 Revue "Nouvelles clés" 2006

Marguerite Kardos

 

Professeur au Cenatho

Spécialiste de Sumer mondialement reconnue, linguiste maniant une vingtaine de langues anciennes, Marguerite Kardos est naturopathe et pratique l'énergétique chinoise traditionnelle. Elle est aussi, l'une des personnalités fortes de l'Institut Transdisciplinaire de Recherches et d'Etudes Comparées (ITREC) et participe depuis le début aux activités de « Terre du Ciel ».